Les professionnels du bronzage en cabine souhaitent rétablir certaines vérités
Après la décision du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) de classifier les UV en cabine en agent cancérigène de catégorie 1, au même titre que le soleil, le SNBPC (Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine) tient à rétablir les faits concernant le marché français, où la pratique du bronzage en cabine est parfaitement encadrée par la réglementation la plus protectrice au monde.
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Des bases d'analyse déconnectées des pratiques françaisesL'étude du rapport ayant servi de base à la réflexion du CIRC (rapport déjà publié en 2006 dans l'International Journal of Cancer) ayant débouché sur la classification des UV en cabine en agent cancérigène de catégorie 1 montre qu'il s'agit de la compilation de plusieurs articles internationaux dont très peu concernent des études réalisées en Europe. Parmi elles, aucune ne se réfère aux pays ayant adopté une législation sur le bronzage artificiel. Selon le Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine : "Les bases de discussion sont déconnectées des pratiques françaises :
"Or, dès 1997, la France s'est dotée du cadre réglementaire le plus rigoureux au monde.
Dans ces conditions, le SNPBC affirme que "les conclusions du CIRC sont inadaptées aux spécificités du marché Français et de son cadre réglementaire spécifique. Elles visent des pratiques en vigueur dans des pays aux pratiques moins matures et sécuritaires." Les bases d'analyse négligent le phototype des individusLes auteurs de l'étude reconnaissent eux-mêmes qu'ils n'ont pas tenus compte de facteurs importants comme l'exposition au soleil naturel ou le phototype des individus. Or, selon le SNPBC, "aucune étude à ce jour n'a permis de mettre en évidence un risque accru d'exposition sans brûlure aux UV artificiels pour les phototypes 2, 3 et 4 (constituant les principaux phototypes la population française) et les phototypes 5 et 6 (peaux noires et asiatiques) et ce même dans les pays ne disposant pas d'une réglementation aussi rigoureuse qu'en France. "Les personnes de phototype 1 ou "mélano-compromis" (personnes à la peau claire, aux yeux clairs et cheveux clairs notamment), sont les plus exposées aux risques de mélanome. Leur peau est incapable de fabriquer de la mélanine et de bronzer. Elles ont la peau fragile et doivent effectivement prendre des précautions importantes lors d'exposition au soleil." "Si les phototypes 1 sont très présents dans les pays ayant fait l'objet de 15 des 24 études ayant servi de base au rapport et notamment le Royaume-Uni, les pays nordiques, le Canada, l'Australie, ils sont peu présents en France. Ils ne sont d'ailleurs en général pas admis dans les centres de bronzage spécialisés", affirme le SNPBC. La réglementation française est la plus stricte du mondeEn France, l'activité de bronzage en cabine est encadrée depuis 1997 par la législation la plus stricte du monde (Décret n° 97-617) qui permet d'écarter tout problème de santé lié à l'utilisation des bancs solaires. Le SNPBC rappelle aussi qu'une "surexposition aux UV qui engendre des risques de coups de soleil est un facteur augmentant le risque de développer un cancer cutané, notamment si les coups de soleil se sont produits pendant l'enfance et sur des peaux claires. Or, le bronzage en cabine, qui tient compte du type de peau et de la durée d'exposition, évite tout risque de surexposition et de brûlures." A propos du SNPBCCréé en 1998, le Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine (SNPBC) représente la profession au sein de la Confédération Nationale de l'Esthétique Parfumerie (CNEP). Il est membre de l'European Sunlight Association (ESA) et siège dans les commissions internationales relatives au rayonnement et au bronzage en cabine. Il est en mesure de véhiculer les résultats des plus récentes études dans ce domaine.
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